DÉCRYPTAGE – Le camp d’Emmanuel Macron semble prêt à concéder cette mesure aux socialistes, sans garantie d’éviter la censure.

« Une occasion manquée. » La numéro un de la CFDT, Marylise Léon, et son homologue de la CGT, Sophie Binet, ont employé la même expression, mercredi, en sortant du rendez-vous entre l’intersyndicale et Sébastien Lecornu. Déçus de n’avoir rien entendu de « précis » sur les intentions du premier ministre, les syndicats ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre, après celle de la semaine dernière. Sébastien Lecornu a également reçu les représentants du patronat, qui met lui aussi la pression : le président du Medef, Patrick Martin, a confirmé la tenue d’un meeting, prévu le 13 octobre. Mercredi soir, le premier ministre a déclaré qu’il «n’entend pas passer en force» et adressera «dans les prochains jours» un courrier aux partenaires sociaux «pour leur demander leur contribution sur cinq thématiques»: financement de la protection sociale, réindustrialisation et souveraineté économique, conditions de travail et qualité de vie au travail, renforcement du paritarisme…

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Le Figaro

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