Par
Anaelle Montagne
Publié le
24 sept. 2025 à 16h24
Le virus West Nile, ou virus du Nil occidental, se propage en Haute-Garonne. Le tout premier cas humain dans le département vient d’être détecté, alerte l’Agence régionale de la santé ce mercredi 24 septembre 2025. Trois autres cas humains avaient été signalés en Occitanie cet été, mais cette fois-ci, le virus touche quasiment Toulouse.
C’est quoi, ce virus ?
Après le chikungunya et la dengue, place, donc, au West Nile. Il se transmet par les moustiques – généralement du genre Culex. Ainsi, « les chevaux, mais aussi parfois les hommes, sont des hôtes accidentels », selon l’ARS. Accidentels, mais de moins en moins rares.
Les complications qui peuvent survenir
Asymptomatique dans la plupart des cas, l’infection peut s’avérer plus grave lorsqu’un syndrome pseudo-grippal se développe, parfois accompagnée d’une éruption cutanée. Et dans le pire des cas ? « Plus rarement (moins de 1 % des cas), l’infection peut provoquer des complications neurologiques », écrit l’ARS. La maladie peut s’avérer mortelle, principalement chez les adultes seniors, précisait l’institut Pasteur à Actu.fr au mois d’août.
Il n’existe ni traitement, ni vaccin contre ce virus.
Le cas recensé en Haute-Garonne
En Haute-Garonne, la personne récemment infectée a été diagnostiquée dans une commune située au nord de Toulouse, indique l’ARS – sans toutefois préciser laquelle. « Cette personne a été hospitalisée. »
L’Agence régionale de la santé ajoute que les premiers cas d’infections humaines dans la région avaient été signalés cet été dans l’Hérault : à Florensac, à Agde et à Pomerols.
Vidéos : en ce moment sur ActuDes chevaux également infectés
Ce mercredi 24 septembre, un cas vient aussi d’être identifié chez des chevaux dans la commune de Frouzins. « Cette maladie se manifeste chez les équidés soit sous une forme fébrile exclusivement, souvent inapparente, soit sous une forme nerveuse (abattement, tremblements, troubles neurologiques) », commence l’Agence régionale de la santé.
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Les équidés guérissent généralement naturellement en un mois, mais « des formes graves entraînant la paralysie ou la mort peuvent survenir ».
Pour les humains, le meilleur moyen de se protéger du virus est de tenter d’éviter les piqûres de moustiques : vêtements couvrants, répulsifs, serpentins, diffuseurs électriques, ou moustiquaires.
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