Valentin Delluc, mercredi 24 septembre dans les locaux de l’INSEEC, à Bordeaux.

Valentin Delluc, mercredi 24 septembre dans les locaux de l’INSEEC, à Bordeaux.

S. L.

Son compte Instagram (377 000 followers) donne le tournis. On le voit plonger, vriller, tournebouler, tutoyer les sommets, les crevasses, les plans d’eaux, des Alpes à la Cappadoce. Mais il prévient : ça parait facile, mais ça reste dangereux, « au centimètre près ». Il faut « minimiser les risques » : entraînement, répétitions, repérage. Bref, du travail de pro.

Il a été deux fois champion de France de la discipline. Et il a même été coach pour Tom Cruise, qui s’est risqué au speed-riding pour « Mission impossible 7 », il y a deux ans.

Valentin Delluc est sponsorisé par une boisson énergisante qui finance ses voyages et la production de ses nombreux films courts. « Il faut des dizaines de « runs » [vols, NDLR] pour quelques minutes d’images. » Ce qui fait un bon film ? « Un mélange de perf, de style, de créativité et un lieu qui raconte une histoire. »

L’homme volant, qui vit près d’Avoriaz, a trouvé ça à la dune du Pilat, où il s’est rendu avec une petite équipe le 4 septembre. Mais il connaissait le spot depuis longtemps. « Je viens m’entraîner là depuis des années. J’y teste des choses que j’utilise ensuite en montagne. Il n’y a pas de château de sable comme celui-là en Europe. »