Tapis sous la chaussée. Invisible, hormis lorsque des travaux d’entretien ou d’agrandissement le font ressortir. Le réseau de chauffage urbain de Paris, qui alimente près de la moitié de la capitale, l’équivalent de 500 000 logements ou un million de personnes, est le premier réseau de chaleur français. L’un des plus grand au monde, avec ses 500 km de réseau relié à 16 villes voisines.
Un réseau en cours de « verdissement » : 51 % de l’énergie qu’il utilise pour chauffer plus de 400 bâtiments publics (dont tous les hôpitaux) est renouvelable. La Ville entend faire grimper ce taux à 100 % d’ici 2050, même si certains élus jugent l’objectif « irréalisable ». Ce qui permettrait aussi de « gagner en sécurité d’approvisionnement puisqu’il fonctionne aussi au gaz américain et russe », souffle-t-on dans les couloirs de l’Hôtel de Ville.