Le succès retentissant du titre Je te laisserai des mots, première chanson francophone à avoir franchi la barre symbolique du milliard d’écoutes sur Spotify, n’y change rien… Patrick Watson fait de sa pop indépendante, toujours teintée de mélancolie, le meilleur des remèdes anti-stress pour celle ou celui qui l’écoute. Une véritable bulle de sérénité pour parer « le chaos de la vie moderne ». Chose que l’on retrouve dans son huitième album Uh Oh, onomatopée que l’on emploie tous ( « oh oh » pour les francophones) quand on rencontre un problème.
C’est d’ailleurs le point de départ de cet album collaboratif. Un « uh oh » terrible pour Patrick Watson qui perd sa voix et décide d’écrire et de composer pour les autres. S’il la retrouve, le projet initial reste inchangé : un album fait de collaborations avec des voix et des personnalités d’horizons aussi divers que variés. Uniquement des femmes. De Silencio avec November Ultra à Gordon in the Willows avec Charlotte Cardin en passant par Ça va avec Solann, sacrée révélation féminine aux dernières Victoires de la musique, l’album s’écoute comme un voyage musical aussi apaisant que régénérant.
A quelques jours de la sortie de ce huitième opus, 20 Minutes a rencontré Patrick Watson dans un appartement parisien aussi atypique que sa carrière, entre musique indépendante, record de streams, et compositions pour des séries populaires, dont Grey’s Anatomy, This Is Us ou The Walking Dead. L’artiste qui sera sur la scène du Zénith de Paris le 4 novembre 2025 se confie notamment sur la genèse de ce nouvel album et son duo avec Solann, et revient sur le succès planétaire de Je te laisserai des mots. Rencontre.