Mercredi, Carole Gandon et Charles Compagnon, les deux chefs de file de l’opposition à la maire de Rennes Nathalie Appéré, ont officialisé leur union pour les prochaines élections municipales de 2026. Avec une volonté affichée : « rassembler le plus largement possible », des sociaux-démocrates à la droite, pour se donner une chance de faire basculer Rennes après 50 ans de socialisme. Un appel clair à Thomas Rousseau, qui a déjà fait acte de candidature en décembre 2024 au nom du parti Les Républicains.
Mercredi 24 septembre, Carole Gandon (Renaissance) avait confié son optimisme et avait « bon espoir qu’on parvienne à former une liste unique dans les semaines qui viennent » avec le secrétaire départemental des LR, associé selon eux à leurs ateliers programmatiques.
« La véritable union se fera autour des idées, non autour des ego »
Du côté de Thomas Rousseau, l’union semble en revanche loin d’être actée. Dans un communiqué ce jeudi, ce dernier dément « avoir participé et avoir été invité aux ateliers évoqués. Notre programme, lui, a bien été présenté depuis des mois aux responsables de l’opposition ». S’il affirme être « évidemment favorable à une union » et « confirme la nécessité d’un rassemblement large pour préparer l’après-Appéré », il « invite les conseillers municipaux sortants du centre à rejoindre notre large coalition rassemblant déjà de nombreuses sensibilités politiques. Les Rennais attendent une rupture et non une alliance de circonstance. La véritable union se fera autour des idées, non autour des ego. »