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Rédaction Paris

Publié le

25 sept. 2025 à 18h55

La sentence est tombée, la date est fixée. Il ne reste plus que le lieu d’incarcération à trouver. Ce jeudi 25 septembre 2025, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris. Il a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen. S’il compte faire appel, l’ex-chef d’État n’échappera pas à la case prison. Il a rendez-vous le 13 octobre prochain pour connaître les conditions précises de son incarcération.
Pour la première fois, un président de la Ve République va dormir en prison. Un régime spécial pourrait être mis en place afin de l’isoler dans un quartier spécial. On vous explique.

Un quartier pour personnes vulnérables

Certains établissements pénitentiaires sont adaptés pour recevoir en leur sein des personnalités publics. La plus fameuse est sans doute la prison de la Santé dans le 14e arrondissement, expérimentée par Patrick Balkany et Bernard Tapie notamment. Nicolas Sarkozy pourrait y être incarcéré du fait de sa domiciliation.

Il n’y a toutefois pas de « quartier VIP » à la prison de la Santé depuis les importantes rénovations menées en 2019. Un quartier destiné aux « personnes vulnérables » existe par contre bel et bien. Fin juillet 2025, 25 personnes y étaient emprisonnées dans cette parcelle du QB4. Les cellules sont les mêmes qu’ailleurs mais les détenus y vivent en vase clos pour éviter tout racket ou embêtement. Une cour de promenade à part y est aménagée pour leur éviter de croiser d’autres prisonniers.

Début septembre, André Varignon est devenu le nouveau directeur du seul établissement pénitentiaire de Paris. Parmi les nombreux défis dont il va devoir se charger, celui de la surpopulation carcérale est l’un des plus importants. Début juillet, 109 matelas étaient posés au sol dans les murs de la prison de la Santé, qui compte 707 places officiellement. « Le quartier de la maison d’arrêt est suroccupé à 147 % », avait affirmé Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires d’Île-de-France, dans son élocution ce mardi 9 septembre dernier.

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