Le chef de l’Autorité palestinienne s’est exprimé un entretien vidéo diffusé devant les membres des Nations unies, faute d’avoir pu se rendre à New York.
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Publié le 25/09/2025 19:53
Mis à jour le 25/09/2025 20:32
Temps de lecture : 2min
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un entretien vidéo diffusé le 25 septembre 2025, à New York (Etats-Unis). (TIMOTHY A. CLARY / AFP)
Le président palestinien Mahmoud Abbas a délivré un vibrant plaidoyer pour le peuple palestinien, victime des « crimes » israéliens. Dans un entretien vidéo diffusé jeudi 25 septembre devant les membres des Nations unies à New York, son visa ayant été refusé par les Etats-Unis, il a appelé la communauté internationale à « soutenir nos efforts pour stopper le génocide et l’occupation ».
Après près de deux ans de guerre dans la bande de Gaza ravagée, « ce qu’Israël conduit n’est pas une simple agression, c’est un crime de guerre et un crime contre l’humanité (…) qui sera enregistré dans les pages des livres d’histoire et dans la conscience de l’humanité comme l’un des chapitres les plus horribles de la tragédie humanitaire des XXe et XXIe siècles », a-t-il déclaré.
Il a aussi assuré sans équivoque que le Hamas n’aurait aucun rôle dans la future gouvernance d’un éventuel Etat de Palestine. Alors qu’Israël et les Etats-Unis estiment que la nouvelle vague de reconnaissance d’un Etat palestinien est une récompense pour le Hamas, Mahmoud Abbas a assuré que le mouvement palestinien auteur des attaques du 7-Octobre « n’aura pas de rôle à jouer dans la gouvernance ». « Le Hamas et les autres factions devront rendre leurs armes à l’Autorité palestinienne », a martelé le dirigeant. « Nous rejetons ce que le Hamas a fait le 7-Octobre » qui « ne représente pas le peuple palestinien, ni sa juste lutte pour la liberté et l’indépendance », a-t-il poursuivi.
Il a rejeté également « la confusion entre la solidarité envers la cause palestinienne et la question de l’antisémitisme » opposé à « nos valeurs et nos principes ». Répétant ainsi les gages donnés il y a quelques mois pour convaincre notamment la France de franchir le pas de la reconnaissance, Mahmoud Abbas a appelé « tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître l’Etat palestinien ».