RÉCIT – Le procès de l’accusé, un Centrafricain de 27 ans, s’ouvre ce mercredi devant la cour criminelle de Paris. Après son agression, Claire Geronimi est devenue une figure médiatique et politique dénonçant les dysfonctionnements liés aux OQTF.

«Je suis très stressée de revoir mon agresseur. Pour moi, une victime ne peut pas se reconstruire tant qu’il n’y a pas eu justice. J’attends que la peine soit exemplaire», débute Claire Geronimi. Cette jeune femme de 28 ans, désormais engagée en politique aux côtés d’Éric Ciotti à l’UDR, a été violée en plein après-midi dans son hall d’immeuble, à Paris, le 11 novembre 2023.

Son agresseur présumé, Jordy G., sera jugé devant la cour criminelle de Paris à partir du mercredi 24 septembre. Ce Centrafricain de 27 ans au profil ultraviolent a déjà été condamné 11 fois par la justice, notamment pour violences, menaces, ports d’armes ou encore des affaires liées aux stupéfiants. Il est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement deux jeunes filles durant son enfance, quand il était en famille d’accueil et en foyer. Le suspect faisait en outre l’objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Débat sur les OQTF

L’agression de Claire Geronimi avait relancé le débat sur la non-exécution des…

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Le Figaro

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