Une subvention de 20 000 euros pour France – Lettonie, votée fin 2014 en conseil municipal par les élus de la ville de Saint-Étienne (Loire), une autre, du même montant, à l’Agap (Association d’artistes de la galerie Art Pluriel) validée au printemps 2015. De quoi financer de beaux projets : vernissages, conférences, voyages…
L’argent, expliquent ce jeudi leurs responsables à la barre du tribunal, n’a en réalité servi à rien de tout ça. Non, il a permis de rémunérer Gilles Rossary-Lenglet, l’homme par qui le scandale de la vidéo intime à la mairie de Saint-Étienne a éclaté, l’un des « cerveaux » du « kompromat ». Pour quelles prestations ? « Du vent ? » interroge la présidente du tribunal.