L’ancien président du Football Club de Rouen de 2022 à 2024 comparaît ce jeudi 25 septembre devant le tribunal judiciaire de Rouen. Il doit répondre de faits d’abus de biens sociaux, d’escroquerie, de présentation d’un faux bilan, de faux et d’usage de faux.
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Mise à jour, jeudi 25 septembre, à 17h30. La demande de nullité de la procédure par Charles Maarek est rejetée, le tribunal a décidé de statuer sur le fond.
Avril 2022. Charles Maarek qui se présente sur les réseaux sociaux comme « marchand de biens immobiliers et surtout passionné de football et du FCR 1899 » arrive à la tête du Football Club de Rouen. Quand il reprend les rênes du club, l’homme d’affaires espère lui redonner une place dans le football français. Jusqu’à rêver de Ligue 1.
Deux ans plus tard, le bilan est catastrophique : 2 millions d’euros de dette, aucun repreneur en vue, le club risque le dépôt de bilan. Et le président est au cœur d’une enquête judiciaire.
En mai 2024, trois perquisitions sont menées par les services de la police judiciaire au domicile de Charles Maarek, au siège du FCR et au siège social de l’association FC Rouen 1899. La procédure fait suite à une démarche du commissaire aux comptes (le garant de la régularité financière) de la société qui a alerté la justice sur de possibles malversations commises par la direction.
Malgré sa situation financière, Charles Maarek parvient à revendre le club in extremis à Tarkan Ser, un homme d’affaires turc à l’été 2024.
Mais le 29 janvier 2025, l’ancien président du FCR est placé en garde à vue. Il est soupçonné « d’escroquerie et d’abus de biens sociaux ». L’homme aurait notamment présenté un faux bilan en 2023 à la DNCG. Une probable falsification qui aurait permis à son club de monter en National à l’issue de la saison 2022-2023.
Convoqué ce jeudi 25 septembre devant la justice, Charles Maarek fera face à 15 victimes dont certaines comme le FCR et la Fédération Française de football se sont portées parties civiles.
Contacté par téléphone, son avocat dénonce une enquête bâclée et prévoit déjà de demander la nullité de la procédure.