COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Jordy Goukara, un Centrafricain de 27 ans, a multiplié les provocations au cours des débats, ne manifestant aucune empathie pour les victimes, Mathilde et Claire Geronimi.

Au deuxième jour de son procès pour les viols de Mathilde et Claire Geronimi, Jordy Goukara, un Centrafricain de 27 ans visé par plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF), a abattu une carte pour le moins déconcertante. «Ce jour-là, on m’a souffloté (sic) dans l’oreille. J’ai vrillé, c’est comme si j’étais piraté», avance-t-il pour expliquer les viols dont il est accusé. Tout en admettant qu’il était «conscient de ses actes», il invoque «une voix», «une force» puis finalement «le diable». «Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi», répète-t-il en faisant référence à la Bible.

Plus tôt, un éminent psychiatre, le docteur Roland Coutanceau, a écarté toute pathologie mentale chez l’accusé. Jordy Goukara est donc «accessible à une sanction pénale», a ainsi expliqué l’expert qui a décrit «un sujet un peu égocentré, avec à l’arrière-plan une mégalomanie enfantine persistante, parfois frustre, un peu instinctif».

Deux viols en pleine journée

Samedi 11 novembre 2023, Jordy Goukara, sans domicile…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous