Par

Margaux Desdet

Publié le

21 avr. 2025 à 17h16

C’est une belle reconnaissance pour un lieu qui ne cesse de faire rimer engagement local et respect de la nature. Le tiers-lieu La Kabane situé à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, en Seine-et-Marne, vient d’intégrer le cercle restreint des 500 petits patrimoines naturels labellisés par la Région Île-de-France.

En faveur de la biodiversité

Une distinction qui valorise les espaces verts, jardins publics et privés de petite surface, toitures végétalisées, berges de cours d’eau, mares, petites zones humaines ou friches urbaines, engagés dans une gestion écologique vertueuse et présentant un potentiel d’accueil de la biodiversité.

Lancée en mai 2022, l’initiative régionale vise à encourager les propriétaires et locataires d’espaces entre 50 000 et 20 000 m², à y développer de bonnes pratiques en faveur de la biodiversité, sous condition de signer une charte de gestion écologique.

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Classé aire protégée

Pour Valentin Leroux, cette dynamique régionale est « excellente, parce qu’elle permet à très petit niveau, et localement, de mettre en avant les initiatives. Et on en a besoin dans le domaine environnemental. C’est une bonne démarche, parce qu’il y a tellement à faire. »

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Ce label n’est pas anodin : il inscrit La Kabane parmi les 28 % du territoire francilien désormais classé en aires protégées. Une façon pour ce lieu singulier de réaffirmer ses valeurs. « J’ai vu passer un appel à candidature de la Région et j’ai trouvé que c’était tout à fait cohérent avec notre projet », explique Valentin Leroux, co-fondateur du lieu.

J’aime bien le côté « petit patrimoine naturel », c’est à notre échelle. Ça nous représente bien. C’est ce que l’on essaie de faire au plan local.

Valentin Leroux, co-fondateur

Un label, mais surtout un tremplin

En plus de la reconnaissance symbolique, les lauréats reçoivent un kit pour favoriser la biodiversité, comprenant notamment un nichoir à oiseaux et un gîte à chiroptères (chauves-souris), remis lors d’une cérémonie officielle.

« Nous avons également reçu de la documentation pour aider à accueillir la biodiversité dans nos villes et nos jardins, qui sera mise à disposition à la Kabane », annonce l’équipe, enthousiaste.

Mais l’intérêt dépasse le simple coup de projecteur : « C’est important par rapport aux institutions et à nos adhérents. C’est aussi un label supplémentaire pour mettre en avant le côté nature du projet. On est déjà espace de vie sociale, tiers-lieu, refuge LPO… », insiste Valentin Leroux.

La cérémonie de remise des prix a permis de tisser des liens. « Notre vice-présidente a été en contact avec de nombreuses expériences inspirantes, raconte le co-fondateur. Au-delà du prix, c’est intéressant de faire du réseautage et de s’échanger des bonnes pratiques. On en a sincèrement besoin ».

Ce type de rencontres peut donner lieu à des synergies futures, donner des idées à développer ensemble ou séparément.

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