Lors du dernier conseil municipal, les élus appelous ont souhaité apporter leur soutien au lycée Albert-Camus mais aussi au collège Waldeck-Rousseau.
Des établissements qui ont récemment connu des mouvements de grève. Au lycée Camus, les personnels ont protesté, dès le jour de la rentrée scolaire, contre la suppression d’un poste de proviseur adjoint.
Au collège Waldeck-Rousseau, c’est la fin du contrat local d’accompagnement qui a entraîné la colère des professeurs.
« L’éducation en France va mal, les moyens sont insuffisants »
Deux vœux étaient présentés, un par le groupe majoritaire et un par Ensemble par Firminy mais ils « auraient dû être fusionnés, ça n’a pas été fait par manque de temps » s’est excusée l’adjointe aux affaires scolaires Béatrice Mounier.
Celle-ci a dressé un constat alarmant : « L’éducation en France va mal, les moyens sont insuffisants, les enseignants ne sont pas assez accompagnés. Cette colère, on l’entend. Aujourd’hui, on a des quartiers QPV, on a une population fragilisée avec un indice de position sociale très faible et pas de moyens en face, on perd les contrats locaux d’accompagnement, on perd des assistants d’éducation, un proviseur adjoint… ».
« Ils font avec ce que l’État leur donne »
Et l’élue de poursuivre : « On a rencontré le directeur d’académie, il dit faire une équité entre les établissements avec l’enveloppe qu’on lui donne. Déjà fin mai, nous avions tiré la sonnette d’alarme auprès du recteur pour cette suppression de poste mais sa réponse a été brève et ferme : le poste n’est pas maintenu, car provisoire depuis trois ans. On ne s’en satisfait pas mais ils font avec ce que l’État leur donne ».
« Ce vœu, a conclu l’adjointe, ce n’est peut-être qu’une goutte d’eau dans cet océan de difficultés que rencontre l’Éducation nationale mais il a le mérite d’exister, c’est un cri d’alarme. Il faut se révolter contre le manque de moyens. »
L’élu d’opposition Marc Petit (Ensemble pour Firminy) a évoqué la grève générale qui a eu lieu à Camus, « le jour de la rentrée, c’est rarissime, ça montre un malaise énorme ». Il a insisté sur les « efforts faits par les enseignants et les résultats exceptionnels obtenus au bac pro ».
L’élu considère que « l’Éducation nationale devrait être une priorité, il faut renforcer les effectifs tout comme pour la santé, car il y a une dégradation du travail pour les enseignants et de l’apprentissage pour les élèves ».
Les vœux ont été votés à l’unanimité.