Maria Branyas Morera et le Dr Manel Esteller.
                Josep Carreras Leukaemia Research Institute
Une étude très complète de multiples paramètres biologiques montre comment une multitude de facteurs ont permis à la supercentenaire d’atteindre un âge très avancé sans développer de maladies.
Ses cellules avaient, selon les chercheurs, plus de 23 ans de moins que sa carte d’identité : Maria Branyas Morera, morte dans son sommeil à 117 ans et 168 jours, fait partie du club très fermé des « supercentenaires », ceux qui dépassent les 110 ans. Ils ne sont qu’une poignée dans le monde, a fortiori si l’on ne retient que ceux authentiquement confirmés, dont on est sûr qu’ils n’ont pas triché avec l’état civil… Née en 1907 à San Francisco et morte en 2024 à Olot, en Espagne, Maria Branyas Morera était la doyenne de l’humanité. Elle aura traversé deux guerres mondiales et la guerre civile espagnole, élevé trois enfants et essuyé la grippe espagnole et le Covid, qu’elle a attrapé sans dommage à 113 ans ! Tout au long de sa vie, elle est restée en bonne santé, n’a eu ni cancer, ni maladie métabolique, ni insuffisance cardiaque ou respiratoire, et n’a jamais été opérée. Elle n’avait aucun problème de mémoire et ses seules difficultés portaient sur la mobilité et l’ouïe. Son…
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