Education – Selon la FCPE et Patrick Bloche, le 7e arrondissement, qui ne perd que deux classes, sur les 178 qui fermeront à la rentrée 2025, aurait pu bénéficier d’un traitement de faveur grâce à sa maire, Rachida Dati, membre du gouvernement

Rentrée après rentrée, Paris continue de perdre des classes. Après les 137 fermetures en 2024, ce sont 178 classes (pour 22 ouvertes) qui devraient être supprimées dans la capitale à la rentrée 2025. Si 188 étaient prévues initialement, dix ont pu être sauvées à l’issue des discussions de l’académie de Paris avec le Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (CDEN) qui ont eu lieu les 20 et 21 mars 2025.

Des fermetures qui désespèrent élus comme organisations de parents d’élèves. Mais un détail a particulièrement choqué les participants aux discussions. Si tous les arrondissements de la capitale sont concernés, un d’entre eux semble particulièrement épargné : le 7e arrondissement, qui ne perd que deux classes.

« Certaines écoles ont bénéficié de mesures plus favorables »

Dans un communiqué publié la semaine dernière, la FCPE Paris, association de parents d’élèves, s’étonne de « la disparité du traitement des arrondissements dans la future carte scolaire » : « Certaines écoles ont bénéficié de mesures plus favorables, notamment dans le 7e arrondissement de Paris où très peu de fermetures y ont été entérinées, malgré des ratios qui conduisent, ailleurs, à des fermetures de classes (surtout dans les quartiers populaires du Nord-Est parisien). »

Qu’est-ce qui pourrait justifier une telle situation ? A cette question, ni le rectorat, ni l’académie de Paris, ni même le ministère de l’Education nationale, tous contactés par 20 Minutes, ne répondent. Mais la FCPE, elle, évoque « (…)

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