© K. Sarrazin – Il a notamment été question de la seconde phase du Contrat de baie.
La préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques est un domaine dans lequel la Métropole Toulon Provence Méditerranée travaille depuis plus de 20 ans.
Le dernier Contrat de baie de la rade de Toulon et des îles d’Or, porté par Gilles Vincent, vice-président de TPM et maire de Saint-Mandrier, a permis de mobiliser les acteurs autour d’actions concrètes depuis son lancement en 2023.
Le suivi de la qualité des eaux portuaires dans les aires de carénage, la mise en place de robots Dpol ou les démarches de certification Port propre, comme à Toulon ou Carqueiranne, en témoignent.
Une deuxième phase du Contrat de baie
La phase 2 (2025-2027) du Contrat de baie débute, TPM a validé son engagement lors du conseil métropolitain du 24 septembre. Des actions ont été redéfinies autour de plusieurs stratégies : « Ville perméable » a pour ambition de réduire la part des surfaces imperméables dans les communes afin de faire face aux aléas climatiques.
D’autres volets visent à garantir la qualité des eaux potables face aux pollutions, qu’elles soient industrielles, agricoles ou autres, à améliorer les réseaux et à réduire les fuites, mais également à favoriser la réutilisation des eaux usées. Des actions doivent concerner les ports, les zones humides, les cours d’eau comme les eaux souterraines.
Face aux aléas climatiques
Une délibération concernant la perméabilité des sols a d’ailleurs été approuvée lors de la séance. Amaury Navarrane, conseiller Rassemblement National d’opposition, a exhorté le président de la Métropole à amplifier cette démarche, prenant comme exemple les inondations du 21 septembre, notamment à Toulon.
Jean-Pierre Giran a opiné en soulignant l’antinomie de la démarche avec l’obligation de construire des logements sociaux. La circulation des eaux pluviales est un point à prendre en compte dans les futurs aménagements du territoire qui sont amenés à être redéfinis dans le futur PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal), la compétence urbanisme appartenant dorénavant à la Métropole.
La question du recul du trait de côte
Les collectivités peuvent être accompagnées afin de prévoir les solutions les plus adaptées face aux aléas et risques naturels. Elles sont aussi contrôlées pour vérifier l’efficacité des mesures prises et les aider à poursuivre leurs actions. Le rapport de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur a été présenté et approuvé lors de la séance.
« Des avancées notables en matière de qualité des eaux et des milieux aquatiques » y sont notées sur la métropole ainsi que d’importants investissements alloués à la gestion et la protection du littoral du territoire. La commune de La Seyne-sur-Mer a du reste récemment fait la demande d’inscription sur la liste des communes exposées au recul du trait de côte.
Décarboner les villes de la métropole Toulon Provence Méditerranée
Le plan Climat-Air-Énergie, arrêté en février dernier, complète les dispositions arrêtées, pour garantir aussi la qualité de l’air et s’appuyer un peu plus sur les énergies renouvelables.
Enfin, sur la mobilité, le conseil métropolitain a acté l’adhésion de la Métropole au Réseau vélo et marche pour favoriser les modes de déplacements décarbonés. La collectivité doit d’ailleurs présenter d’ici la fin de l’année son plan de mobilité pour la période 2025-2035.
Il devrait miser sur le développement attendu du BHNS et sans doute aussi l’amélioration du réseau de pistes cyclables. Car dans le baromètre des villes cyclables établi par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), seules Carqueiranne et Le Pradet ont été bien notées (B et C), tandis que Toulon, La Seyne, Ollioules ou Hyères obtiennent la note de F.