Interrogé sur les raisons de sa saison compliquée lors de son passage en conférence de presse après sa victoire face à Cameron Norrie au premier tour de l’ATP 500 de Pékin, Daniil Medvedev a comme souvent eu une réponse originale.
« Oui, je veux dire, ce qui est beau dans le tennis, ce qui est difficile dans ce sport, et désolé, je vais un peu loin, j’agis parfois un peu comme un fou sur le court. Beaucoup d’amateurs viennent me voir en France ou à Monaco. Ils me disent : ‘Écoute, je suis comme toi, je suis calme. Dans la vie, je suis calme. Sur la route, je suis calme. Peu importe. Je me dispute avec ma femme, je suis calme. Et dès que je vais jouer au tennis, je deviens fou, je deviens dingue’. Le tennis peut rendre fou. Moi, ça me rend fou parce qu’on ne sait pas. On me demande pourquoi j’ai eu une mauvaise année ? Je n’ai pas la réponse exacte. Ça pourrait être ma deuxième fille. Ça pourrait être ma relation avec Gilles (Cervara, son ancien coach). Ça pourrait être parce que j’ai grandi et que j’ai commencé à réfléchir plus que plus jeune. Ça pourrait être juste un manque de chance, ou peut‐être que je ne me sentais pas bien quelque part. On ne sait jamais. »
Publié le vendredi 26 septembre 2025 à 17:22