Enième déclaration à l’emporte-pièce ou indication d’une vraie percée dans les négociations ? «Il semble que nous ayons un accord au sujet de Gaza», a déclaré Donald Trump ce vendredi 26 septembre. «C’est un accord qui permettra le retour des otages et la fin de la guerre», a-t-il ajouté devant des journalistes, sans donner plus de détails, avant de quitter la Maison Blanche pour assister au tournoi de golf de la Ryder Cup à New York.
En marge de l’assemblée générale de l’ONU cette semaine, où une dizaine de pays – dont la France – a reconnu l’Etat de Palestine, le président américain a semblé marquer une inflexion dans son soutien indéfectible à l’Etat hébreu et à la politique de Benyamin Nétanyahou : «Je suis, et j’ai été du côté d’Israël toute ma vie, a dit Donald Trump à Emmanuel Macron, mais il est temps d’arrêter cette guerre».
Les États-Unis doivent prochainement dévoiler leur plan de paix pour le Moyen-Orient en 21 points, visant à mettre fin au conflit qui oppose depuis près de deux ans Israël et le Hamas à Gaza.
Selon l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, la proposition a été transmise mardi aux responsables de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie, de la Turquie, de l’Indonésie et du Pakistan.
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