Sur le parvis bondé de la cathédrale Notre-Dame de Paris, touristes et fidèles disaient leur tristesse, en ce lundi de Pâques, à l’annonce de la mort du pape François.

Beaucoup de touristes faisant la queue en fin de matinée pour entrer dans la cathédrale, récemment rouverte au public après son terrible incendie d’avril 2019, ne sont pas encore au courant de la mort de François. D’autres l’apprennent sur leur smartphone.

Croyants ou non, ils se disent « tristes et choqués », à l’instar de Patricia, qui ne souhaite pas donner son nom de famille, compatriote argentine de Jorge Mario Bergoglio.

« Il représentait la paix », affirme Martin, un jeune Français de 15 ans. « Il était un exemple à suivre », rend hommage Thomas Presley, Américain venu de Caroline du Nord.

« Ça va être dur de travailler aujourd’hui ! » affirme Renato Bustamente, guide colombien, qui soupire : « ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un pape latino-américain, qui parle espagnol ». Très ému, ce catholique ne parvient à retenir ses larmes en évoquant un homme qui « a fait beaucoup pour intégrer tout le monde dans l’Église, les pauvres, les discriminés ».

« Ça me touche, il avait proposé des choses intéressantes. J’espère que ce sera suivi et qu’on gardera certaines valeurs. Je l’ai trouvé moderne parce qu’il a parlé à tout le monde », témoigne Guillaume Georget, chef d’entreprise.

Johanne Turgeon, Canadienne aux cheveux blancs, se dit « triste » et estime « difficile de trouver quelqu’un d’autre…

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