LA VÉRIFICATION – Invitée à défendre sa gestion ce vendredi, la dirigeante du groupe public a affirmé avoir «réduit le train de vie» de ses employés et continuer à le faire.

France Télévisions se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs. Publié cette semaine, un rapport de la Cour des comptes a tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière du média public. L’institution de la rue Cambon s’inquiète notamment d’une trésorerie en difficulté, d’une masse salariale importante, d’indemnités supérieures à la moyenne ou encore d’un recours massif aux taxis – près de 4 millions d’euros en 2024 – ainsi que d’un déficit cumulé de 81 millions d’euros depuis 2017. De quoi susciter de nombreuses critiques à droite de l’échiquier politique, où l’on pointait du doigt une masse salariale hors de contrôle, maintenue à un niveau élevé par des mécanismes d’ancienneté, des «avantages en nature» et des «dispositions généreuses».

Invitée sur RTL, ce vendredi 26 septembre, la patronne de France Télévisions s’est défendue. Ces dépenses «sont nécessaires à l’activité», a assuré Delphine Ernotte, rappelant que France Télévisions couvrait l’ensemble du territoire national, ainsi que le reste du monde. «Bien sûr, [les dépenses] sont encadrées, contrôlées» et «il n’y a aucune irrégularité relevée par la Cour», a-t-elle plaidé. «La Cour note aussi qu’on a baissé le train de vie [des salariés] et qu’on va continuer à le faire», a soutenu la présidente de France Télévisions.

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Le Figaro

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