Les Marseillais l’ont emporté à Strasbourg ce vendredi, en ouverture de la sixième journée de Ligue 1. Avant les matchs du week-end, ils apparaissent en tête au classement.
Le gros coup de l’OM. Menés en début de seconde période, les joueurs de Roberto De Zerbi l’ont emporté à Strasbourg (1-2) ce vendredi, en ouverture de la sixième journée de Ligue 1. Pierre-Emerick Aubameyang et Amir Murillo ont marqué pour les Phocéens, qui confirment après leur succès face au PSG (1-0), lundi dernier. Ils rejoignent ainsi le quatuor de tête avec 12 points (Monaco, PSG, Lyon, Strasbourg), mais apparaissent en tête du classement à la faveur d’une meilleure différence de buts (+7). Le Racing est cinquième.
Dominateurs en termes de possession, les Marseillais donnaient des frayeurs à la Meinau d’entrée, avec ce tir de Weah détourné et qui rebondissait devant Penders, tout heureux de voir Gouiri glisser sur la pelouse humide (8e)… Derrière, ce sont les visiteurs, fragiles dans la profondeur, qui tremblaient, avec ce but refusé à Emegha (17e) et Barco un poil juste (20e). Avertissements sans frais. En parlant d’avertissements, les Olympiens en avaient déjà pris quatre à la pause. Strasbourg payait toutefois ses efforts du début de match et pliait de plus en plus, Penders devant s’interposer sur un coup franc de Gouiri (30e) et un missile de Paixao (41e). Ça tenait (0-0 MT).
Le caviar d’Emmanuel Emegha
Petite alerte pour Emegha en fin de première période. L’attaquant néerlandais était toutefois en place pour le début du second acte. Lequel Emegha était sanctionné par l’arbitre alors qu’il filait au but… et que c’est en fait Aguerd qui semblait avoir fait une faute (47e). Lequel Aguerd avait déjà été averti en première période… Grosse colère de Rosenior. Puis la joie du coach anglais, avec le but de Ouattara, entré à la pause et parfaitement servi par Emegha (1-0, 50e). But initialement refusé, puis validé par la Var.
Un but qui avait le mérite de piquer les Marseillais au vif. Réaction immédiate des Phocéens, avec Gouiri (54e) puis Paixao (55e) proches d’égaliser. Emegha, lui, devait finalement céder sa place. Fin de mission pour le futur joueur de Chelsea, victime d’un pépin musculaire à l’arrière de la cuisse droite (61e), peu après les entrées de Greenwood, Aubameyang et Emerson côté OM (58e). C’est grave docteur ? Les Marseillais poussaient encore et encore, mais c’est Aguerd qui sauvait la maison en dégageant devant Panichelli (69e), de dernier étant ensuite contré par Emerson (72e). À force de pousser, l’OM se découvrait. Ça sentait le KO de part et d’autre !
«Aubam» et Murillo pour faire la décision
Et c’est sur un pressing haut des visiteurs, avec l’interception de Hojbjerg, qu’Aubameyang égalisait en deux temps (1-1, 78e). Les Strasbourgeois continuaient de prendre des risques à la relance, malgré le sursaut d’agressivité des Marseillais. Danger… Panichelli (89e) répondait toutefois à Greenwood (88e) dans une fin de match échevelée, mais c’est l’OM qui avait le dernier mot, Murillo s’imposant après une tête de Vaz sur la barre de Penders, battu (1-2, 90+2). Renversant ! Pavard écartait un dernier ballon chaud devant sa ligne (90+3) et l’OM pouvait souffler (1-2 score final).