L’Otan veut défendre par tous les moyens son espace aérien contre les attaques russes.

Pour la première fois depuis début août, le baril de brent est repassé vendredi au-dessus de 70 dollars. Le cours du pétrole est soutenu par les tensions grandissantes entre l’Otan et Moscou, qui accroissent les perspectives de sanctions supplémentaires sur l’industrie pétrolière russe.

L’Otan s’est dite prête à se défendre par tous les moyens en cas de nouvelles violations de son espace aérien. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a critiqué vendredi, dans une interview à la télévision d’État russe, « des déclarations irresponsables sur la nécessité d’abattre des avions russes , qui sont, au minimum, imprudentes, irresponsables et entraînent des conséquences dangereuses ».


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Trump met la pression sur les acheteurs de pétrole russe

La Russie étant le deuxième exportateur d’or noir au monde, derrière l’Arabie saoudite, le marché est particulièrement attentif à cette escalade. Il anticipe un durcissement des mesures contre le secteur pétrolier russe.

D’autant que, ces derniers jours, Donald Trump a mis la pression sur les pays acheteurs de brut russe. En demandant à la Turquie d’arrêter ses achats, en jugeant « inexcusables » les importations de la Hongrie et de la Slovaquie, membres de l’UE, et en affirmant que la Chine et l’Inde, les deux principaux clients de brut russe, finançaient la guerre en Ukraine. Pour Washington, l’équation est claire : priver Moscou de sa manne pétrolière amputerait l’économie russe et conduirait le président Vladimir Poutine à la table des négociations avec l’Ukraine.