Société
D’après la préfecture des Bouches-du-Rhône, les personnes étrangères sont surreprésentées dans la délinquance à Marseille, atteignant 65 % dans le centre-ville de la cité phocéenne.
Publié le 26 septembre 2025 à 14h23
À Marseille, 65% des actes de délinquance commis par des étrangers © Frederic MUNSCH/SIPA
Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, monte au créneau. Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 25 septembre pour dresser le bilan de l’action des autorités dans le département, il a affirmé : « On ne peut pas penser séparément la politique de lutte contre l’immigration clandestine et la politique de la lutte contre la délinquance », rapporte Le Figaro.
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D’après un bilan récent, les étrangers représentent 42 % de la délinquance de voie publique dans les Bouches-du-Rhône, un chiffre qui atteint 65 % dans le centre-ville de Marseille. « Ce sont des taux avec une surreprésentation des étrangers en situation irrégulière dans les actes de la délinquance », a constaté le préfet. « Les interpellations d’étrangers en situation irrégulière ont augmenté de 72 % dans le périmètre des Bouches-du-Rhône », a-t-il ajouté.
« Les trafiquants s’adaptent et la police aussi »
Le haut fonctionnaire a ensuite affirmé : « La présence de nos services est renforcée dans le centre-ville de Marseille, qui est notre priorité en matière de lutte contre la délinquance, le trafic de stupéfiants et l’immigration irrégulière ». Il a ajouté que le « pilonnage » des points de deal sera désormais accompagné d’une prise en charge renforcée de l’immigration illégale.
« Il y a une volonté d’être omniprésent et de dire aux élus locaux que l’État est à leurs côtés. Les trafiquants s’adaptent et la police aussi », a déclaré Corinne Simon, préfète de police des Bouches-du-Rhône. « Nous concentrons les moyens et les techniques sur l’immigration illicite. Les résultats sont impressionnants sur les stupéfiants et très bons sur la question de l’immigration », a ajouté Georges-François Leclerc.