Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en un mois, « Tenir debout », écrit pas Mélissa da Costa, dépasse les 50 000 exemplaires, porté par un bouche-à-oreille enthousiaste et des lectrices qui parlent d’un « coup de cœur » ou d’une « claque » qu’elles n’ont pas pu lâcher.
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Publiée en août et déjà dans le Top 3 des meilleures ventes, la romancière confirme une trajectoire entamée en 2019 avec « Tout le bleu du ciel », adapté au cinéma. Entre-temps, elle s’est imposée comme l’une des auteures les plus lues de France, traduite dans plusieurs langues, aux côtés d’incontournables comme Emmanuel Carrère. La comparaison n’est pas anodine : Mélissa da Costa a su transformer des thèmes intimes en phénomènes populaires, sans céder aux sirènes du roman formaté.
Que raconte « Tenir debout » ?
L’histoire d’Éléonore et François, un couple que dix-neuf ans séparent, confrontée à l’irruption brutale du handicap. Pas de bluette idéalisée, mais un récit sur la résilience, la colère, la peur et l’expérience. Mélissa da Costa y poursuit son exploration de l’intime : faire de la douleur une matière romanesque, mais sans pathos. Sa marque de fabrique : offrir de la lumière au bord de l’abîme.
La presse souligne la justesse du style, les lecteurs parlent de réalisme « dérangeant mais optimiste ». Ce double registre, quelque part entre émotion brute et délicatesse, explique sans doute le succès de l’auteure. Car là où d’autres se perdent dans l’exercice du roman-thérapie, Mélissa da Costa transforme l’expérience humaine en miroir collectif.
Dans un marché littéraire souvent dominé par les mêmes noms, elle incarne une singularité : une plume populaire, mais exigeante, qui touche sans simplifier. Si « Tenir debout » s’annonce déjà comme un classique de la rentrée, c’est peut-être parce que, dans un monde où tout vacille, on cherche toujours des histoires qui nous aident à rester debout.
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