Une ancienne usine devient un espace d’art contemporain à Carcassonne dans l’Aude. Le Hangar blanc ouvre ses portes avec des expositions, des performances et des résidences d’artistes.
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Dans une ancienne friche industrielle, un nouvel espace d’art contemporain voit le jour. Son nom est le Hangar blanc.
Cet endroit veut mêler expositions, performances et accueil d’artistes en résidence.
Pour inaugurer le lieu, l’artiste iranienne Yasra Moitahedi présente une grande sculpture fontaine. Elle décrit sa création comme « un paysage, un corps un peu postapocalyptique. C’est comme si tout était carbonisé, disparu. Et à partir des cendres, comme un phénix, il y a encore un esprit qui commence à se relever ». Une œuvre engagée qui illustre bien l’esprit du Hangar blanc.
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Dans une ancienne usine repeinte en blanc, le Hangar blanc mêle expositions, performances et résidences d’artistes à Carcassonne.
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©France 3 Occitanie
Le projet est porté par l’entreprise privée Solelhar. Sa présidente, Adalaïs Choy-Descamps, explique : « on a voulu conserver l’âme de ce lieu. C’est pour ça qu’il s’appelle le hangar, il garde son identité industrielle. Et blanc, parce qu’on a repeint tout en blanc. C’est une esthétique qu’on appelle en muséographie le white cube. Elle offre une carte blanche pour différentes formes d’expression. »
Carcassonne – l’artiste iranienne Yasra Moitahedi présente une grande sculpture fontaine – 2025.
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© FTV
Le Hangar blanc est le deuxième espace dédié à l’art contemporain qui s’installe à Carcassonne. Il propose aussi des conférences et veut devenir un lieu de vie autour de la création.
Pour son lancement, le Hangar blanc accueille une exposition coproduite avec le musée d’art moderne de Lille. Une cinquantaine d’œuvres sont réparties sur un parcours immersif.
« On commence par le carnaval de Dunkerque, le carnaval caribéen en Guadeloupe, puis on dérive vers les espaces de nuit, les clubs, la métamorphose et la transformation, la danse. Et on arrive à cette figure de la chimère, une figure hybride qui vient du monde de la nuit », détaille Grégoire Prangé, commissaire de l’exposition.
Le Hangar blanc prévoit aussi des résidences d’artistes, des espaces de coworking et même un lieu de restauration. L’objectif est de faire vivre l’art contemporain au cœur de la ville et ouvrir l’usine blanche à tous les publics.
Écrit avec Paul Jorge.