EXCLUSIF – Les douaniers phocéens regorgent de méthodes pour assécher les filières d’approvisionnement clandestines qui gangrènent la deuxième ville de France. Plus de 10 tonnes de tabac illicite y ont été saisies en 2024.

Sur le port de la Cité phocéenne, il se murmure que la moitié des cigarettes fumées à Marseille provient du marché illicite. Une statistique qui tétanise les professionnels du tabac, confrontés à une véritable «vague» responsable de leur noyade. «On assiste à une industrialisation et une banalisation de ce trafic. Les filières clandestines se sont rendu compte que c’était rémunérateur tandis que l’acheteur n’a même plus l’impression de frauder», explique Philippe Coy, président de la confédération des buralistes.

Des paquets de tabac étrangers dissimulés dans des colis, des cartouches issues de la contrebande dans des conteneurs maritimes ou encore des usines clandestines inondant l’Hexagone de contrefaçons témoignent de l’ampleur du phénomène. «Le trafic de tabac génère du désordre en France. C’est une économie parallèle qui alimente la revente à la sauvette et créé un phénomène d’insécurité», confirme Michael Lachaux, directeur régional des douanes de Marseille.

Ces dernières ont déclaré…

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Le Figaro

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