Par
Léa Afonso
Publié le
27 sept. 2025 à 12h14
Avec son enseigne orange, sa façade couleur crème et sa petite terrasse aux coussins flashy, Mazette attire l’œil rue des Filatiers. Ce nouveau coffee shop a ouvert ses portes à la mi-août 2025, dans une rue très commerçante de Toulouse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le concept séduit ! Rencontre avec Léa Dal-Mas, la gérante.
Un concept bien réfléchi
Chez Mazette, place aux tartines, aux pâtisseries et aux boissons réconfortantes, le tout fait maison ! Ce coffee shop, c’est le projet d’une vie pour Léa Dal-Mas. « J’ai toujours su que je voulais proposer ce concept avec des tartines généreuses et des pâtisseries maison », explique-t-elle. Comme elle ne dispose ni d’un CAP pâtisserie ni d’un espace suffisant pour produire sur place, elle travaille avec une pâtissière locale, installée à Tournefeuille.
« Côté tartines, je les assemble moi-même ici, malgré le peu de place pour stocker et travailler. En parallèle, toutes les recettes de boissons, je les ai élaborées moi-même : du sirop dosé à l’impulsion près, jusqu’à la chantilly, toujours généreuse. »
Le tout est proposé à des tarifs accessibles pour la Ville rose : 13,50 € la formule de deux tartines ou salade avec boisson. Les pâtisseries ne dépassent pas les 4 € et les boissons gourmandes restent sous la barre des 5 €. Une formule petit-déjeuner complète également l’offre.
Tartines, pâtisseries et boissons sont à retrouver chez Mazette. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)Vidéos : en ce moment sur ActuUne histoire de famille
Si le concept de Mazette s’est imposé naturellement, c’est parce que Léa le porte en elle depuis longtemps. « Quand je passais mon bac, j’ai travaillé dans un coffee shop à Marmande (Lot-et-Garonne) que ma mère a ensuite racheté pour éviter sa fermeture. Pour des raisons personnelles, j’ai dû partir à Toulouse, mais je n’ai jamais quitté le milieu de la restauration », raconte la jeune femme.
Pendant huit ans, elle a été responsable d’un restaurant toulousain, tout en gardant en tête son rêve d’ouvrir sa propre affaire. « C’est un métier passion. À quatre ans, j’étais déjà assise sur un bar », plaisante-t-elle. Finalement, elle a tout quitté pour revenir à l’esprit du coffee shop.
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« J’ai alors mis deux ans à trouver un local. Je suis jeune, sans associé, donc ce n’était pas simple. Mais en entrant ici, j’ai su que c’était le bon endroit« , confie-t-elle, des étoiles dans les yeux. Tout s’est ensuite enchaîné.
Un lieu où se poser avec une dizaine de couverts à l’intérieur et une petite terrasse qui attire l’œil. (©Léa Afonso / Actu Toulouse )Un nom qui rend hommage
« Mazette ! » scandaient des lycéens en passant devant la boutique le jour de notre reportage. Un nom qui interpelle, une expression bien locale et un visuel orange qui attire l’œil… L’identité du coffee shop est posée.
« Mazette, c’était un mot que ma grand-mère utilisait souvent. J’étais très proche d’elle, alors je voulais lui faire un clin d’œil. Elle savait que je rêvais d’ouvrir mon coffee shop. Quand j’ai cherché un nom – ce qui n’a pas été une mince affaire – l’idée m’a sauté aux yeux », termine-t-elle.
Infos pratiques :
Mazette, 38 rue des Filatiers
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