Résumé

Benjamin Castaldi critique vivement le film inspiré de la vie de ses grands-parents, dénonçant une vision déformée et une interprétation biaisée de leur histoire.

Sommaire

A l’approche de la date fatidique, Benjamin Castaldi fulmine. Depuis plusieurs mois, l’animateur se bat contre Diane Kurys, la réalisatrice du film Moi qui t’aimais librement inspiré de la vie de ses grands-parents. C’est ce mercredi 1er octobre justement que le biopic, porté par Marina Foïs et Roschdy Zem, sort en salles. Il retrace les douze dernières années de vie commune de Simone Signoret et Yves Montand, couple star du cinéma français, icônes de toute une génération.

Mais si Benjamin Castaldi a jugé bon d’écrire tout un roman sur ses grands-parents, baptisé Je vous ai tant aimés aux éditions du Rocher en 2021, le projet de Diane Kurys ne le ravit pas du tout. Il estime que l’histoire de ses grands-parents a été déformée par la réalisatrice. Dans les colonnes de Paris Match il y a quelques mois, il avait publié une lettre ouverte vitriolée, dans laquelle il disait tout le mal qu’il pensait du travail réalisé par la professionnelle de 76 ans.

Un conflit qui ne date pas d’hier

« Fiction paresseuse bâtie sur des figures déformées », Moi qui t’aimais est pour Benjamin Castaldi une « imposture » cinématographique. Selon-lui, le film « efface, réinvente et instrumentalise » ses grands-parents. Il réduirait sa grand-mère, Simone Signoret, au rang de « victime silencieuse », et son grand-père adoptif, Yves Montand, à celui de « prédateur manipulateur ». Une lecture trop contemporaine et manichéenne de leur histoire d’amour, influencée par #MeToo…

A l’approche de la sortie, et alors que Marina Foïs et Roschdy Zem enchaînent les plateaux télé, Benjamin Castaldi enrage. Sur Instagram ce vendredi, l’ex-chroniqueur de TPMP a répondu à Diane Kurys, qui l’a accusé dans une interview d’utiliser ChatGPT pour la tacler.

Diane Kurys se serait trompée

« Diane Kurys croit me donner des leçons en prétendant que je m’appuie sur ChatGPT pour écrire mes textes. Ironie du sort : elle aurait dû en faire autant. Cela lui aurait évité de signer une bourde grossière, en inventant une naissance à Neuilly-sur-Seine pour Simone Signoret. Quand on ignore les faits les plus élémentaires, on se tait. Persister, c’est étaler sa bêtise au grand jour. Idiote » a d’abord écrit Benjamin Castaldi.

Avant de poursuivre : « Diane Kurys pense réhabiliter Simone et Yves en réécrivant leur histoire ; en réalité, elle ne fait que projeter ses obsessions et ses fantasmes. La mémoire n’est pas une pâte molle qu’on malaxe au gré de ses idées toutes faites. Ce qu’elle livre n’est pas une vérité : c’est une imposture » a écrit ». Le fils de Catherine Allégret et Jean-Pierre Castaldi ne souhaite sûrement qu’une chose : que le film sur ses grands-parents, au budget conséquent de 13 millions d’euros, soit un échec commercial. Mais pour le savoir, il va falloir attendre quelques semaines…

Diane Kurys croit me donner des leçons en prétendant que je m’appuie sur ChatGPT pour écrire mes textes. Ironie du sort : elle aurait dû en faire autant. Cela lui aurait évité de signer une bourde grossière, en inventant une naissance à Neuilly-sur-Seine pour Simone Signoret. Quand on ignore les faits les plus élémentaires, on se tait. Persister, c’est étaler sa bêtise au grand jour. Idiote. Diane Kurys pense réhabiliter Simone et Yves en réécrivant leur histoire ; en réalité, elle ne fait que projeter ses obsessions et ses fantasmes. La mémoire n’est pas une pâte molle qu’on malaxe au gré de ses idées toutes faites. Ce qu’elle livre n’est pas une vérité : c’est une imposture.

INSTAGRAM BENJAMIN CASTALDI

Mentionnés dans cet article

Sur le même sujet