Plus de 150 cas d’infection par le virus de l’hépatite A ont été recensés par l’Agence régionale de santé (ARS) en Loire-Atlantique depuis avril 2025. C’est dix fois plus que les 8 à 12 cas recensés habituellement sur la période. Cette situation qualifiée d’atypique a amené les autorités à appeler à la vigilance et à préconiser des mesures de prévention, explique France 3 Pays de la Loire le 23 septembre 2025. L’augmentation est largement plus importante que celle constatée dans les autres départements.
Un phénomène difficile à expliquer
Elle est par ailleurs très concentrée puisque 90 % des cas proviennent de la région nantaise. Le pic de l’épidémie n’a pas encore été atteint, ce qui laisse présager de nombreux autres cas à venir. La flambée du nombre de malades pourrait même avoir été sous-estimée car elle n’intègre pas les cas asymptomatiques, note Presse Océan. Entre mai et juin 2025, deux tiers des diagnostics présentaient un facteur de risque identifié (pauvreté, voyage dans une zone à risque). Mais 80 % des nouveaux cas ne présentent désormais pas de facteur de risque identifié.
Pour rappel, l’hépatite A est une inflammation du foie. Pour s’en prémunir, il faut se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon, veiller à la propreté et au lavage des aliments et éviter la consommation de fruits de mer crus ou peu cuits. Les établissements scolaires sont aussi considérés comme des lieux de transmission privilégiés. En conséquence, l’ARS leur a envoyé le mardi 23 septembre un courrier insistant sur l’importance de l’hygiène personnelle et collective, en particulier celle des mains après les passages aux toilettes et avant les repas.