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Des pistes comme l’utilisation du biochar offrent des solutions prometteuses.

Un problème environnemental majeur

Les microplastiques s’imposent comme l’un des défis écologiques les plus préoccupants de notre époque. Leur omniprésence est liée à de multiples sources, mais les recherches récentes montrent que plus de 50% de cette pollution provient directement des véhicules. Une réalité qui appelle une vigilance accrue et des solutions rapides.

Les voitures, principales responsables

Lorsqu’un véhicule roule, l’usure des pneus génère de fines particules qui, transportées par l’air et la pluie, finissent dans les cours d’eau. Invisibles à l’œil nu, ces fragments s’infiltrent dans les écosystèmes, où ils deviennent une source de pollution diffuse et persistante.

Impacts sur la faune et la santé

Ces particules véhiculent des agents chimiques toxiques aux conséquences graves pour la faune aquatique. Des études ont montré leur rôle dans la mortalité de poissons comme le saumon coho. En intégrant la chaîne alimentaire, elles menacent aussi la santé humaine, renforçant l’urgence d’agir.

Des solutions naturelles à explorer

Des matériaux comme le biochar ou les copeaux de bois se révèlent efficaces pour filtrer les particules issues des pneus avant qu’elles ne rejoignent les cours d’eau. Intégrées aux systèmes de gestion des eaux, ces solutions pourraient réduire significativement cette forme de pollution.

Repenser la fabrication des pneus

Au-delà de la filtration, il est indispensable de modifier la composition des pneus. Remplacer les produits chimiques nocifs par des alternatives plus durables limiterait les rejets à la source. L’innovation et la recherche sont donc des leviers essentiels pour réduire l’empreinte écologique des véhicules.

La prévention comme priorité

La meilleure réponse reste la prévention. Limiter l’entrée des microplastiques dans l’environnement doit devenir une priorité des politiques publiques. Réglementer la fabrication des pneus, améliorer leur durabilité et encourager des pratiques de mobilité moins polluantes sont des étapes clés pour protéger la santé humaine et préserver la biodiversité.

Références :

  • https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.estlett.1c00682
  • https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2352485525002828?via%3Dihub
  • https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.3c05002
  • https://www.science.org/doi/10.1126/science.abd6951
  • https://link.springer.com/article/10.1007/s00128-023-03820-7