Jack Miller a passé une semaine pour le moins compliquée au Qatar. Elle a commencé par une intoxication alimentaire, qui l’a tellement affaibli qu’il s’est posé la question de sa participation au Grand Prix. Finalement bel et bien en piste dès vendredi, l’Australien a cumulé les ennuis.

Après deux premières chutes dès vendredi, il s’est retrouvé hors de la Q2 puis a décroché sa plus faible qualification de ce début de championnat. Il s’est alors classé à une lointaine 19e place lors du sprint, à 20 secondes du vainqueur. Mais une conclusion plus décevante encore l’attendait pour la dernière journée puisque la course principale s’est terminée pour lui dans les graviers dès le neuvième tour.

Dans un style assez inimitable, Miller a alors expliqué avoir été surpris par le changement de comportement de sa Yamaha, dont les fortes vibrations soudainement apparues l’ont violemment secoué avant qu’il perde le contrôle.

« Dans le tour qui a précédé ma chute, j’avais pris mon rythme et je me sentais bien. J’avais rattrapé un groupe et je me sentais à l’aise », a-t-il relaté après la course. « J’avais déjà changé de cartographie, j’avais le sentiment de plutôt bien gérer le pneu. Puis, juste avant de tomber, dans ce qui aurait été mon meilleur tour de la course, je suis entré dans le virage 15, sur la gauche, et la moto s’est alors mise à vibrer comme une folle de l’arrière. À tel point que mes deux jambes se sont soulevées ! »

« J’ai complètement loupé la sortie du virage, je n’ai même pas eu besoin de passer la quatrième pour le dernier virage vu combien j’étais lent – même si j’ai quand même fait 1’53″9 [dans le tour]. Martín m’a dépassé, donc je me suis retrouvé derrière lui pour le premier virage. Mais dès que j’ai abordé le virage 2, la fois suivante où je rebasculais sur le côté gauche, ça a recommencé à vibrer comme pas possible ! »

« J’ai perdu l’avant, je me suis rattrapé sur le coude, j’ai redressé la moto et quand j’ai voulu la faire plonger à nouveau, elle a recommencé à vibrer. Sauf qu’à ce moment-là, j’étais sur la partie sale, à l’extérieur, et elle m’a échappé. »

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Des secousses sans explication évidente

« On dirait que les deux fois où j’ai touché le côté gauche du pneu, il a fait n’importe quoi. C’était comme s’il s’était juste mis à vibrer et comme si la roue se dérobait sous la moto », a décrit le pilote Pramac Racing, incapable toutefois de trouver une explication logique à ce soudain changement de comportement de sa moto. Son équipe indiquait vouloir enquêter pour faire la lumière sur ce qui a pu provoquer cet incident.

« On l’a très bien vu sur les données entre un tour et l’autre, c’est très clair », a précisé Miller. « Pourquoi ? On ne sait pas. L’apparence du pneu était très bonne. Ils ont pu voir que la façon dont j’avais fait travailler le pneu était très bonne, tout semblait bien aller. »

« On ne comprend tout simplement pas pourquoi, si quelque chose a cassé dans la moto ou quoi pour causer ces vibrations, si c’est la selle qui penchait ou quelque chose comme ça. On va essayer d’en savoir plus. Comme je l’ai dit, j’ai tout simplement eu des sensations horribles d’un tour à l’autre. »

VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP du Qatar

Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Jack Miller

Pramac Racing

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