Michel Cymes dans «On refait la télé»
Capture d’écran

L’ancien médecin et animateur, devenu comédien entre autres sur les planches avec la comédie Secret(s) médical, était l’invité d’Eric Dussart dans «On refait la télé».

De médecin à animateur, et d’animateur à comédien. La vie professionnelle de Michel Cymes  est décidément on ne peut plus remplie. À 68 ans, il s’est lancé un nouveau défi : celui de monter sur les planches dans une comédie mise en scène par Philippe Lelièvre, intitulé Secret(s) médical.

Des petits secrets médicaux, Michel Cymes en a lui aussi. Du moins jusqu’à ce samedi 27 septembre. Ce dernier a révélé, au micro d’Eric Dussart et Jade dans l’émission «On refait la télé», être atteint d’un trouble de l’attention avec hyperactivité plus communément appelé TDAH. 


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«C’est difficile de rester concentré une heure et demie au théâtre», reconnaît-il en allant dans le sens de l’intervieweur tout en ajoutant que ce trouble n’est jamais bien loin : «Pour la première par exemple, je n’avais pas le choix. J’étais focus. Et malgré tout – alors qu’il y a le stress de la première, cinq cents personnes dans la salle – au bout de vingt minutes, au moment où je me suis senti soulagé et à l’aise, j’ai commencé à décrocher en me disant “oh ma femme et mes enfants doivent être contents, et après on ira prendre un verre”.»

Dès lors, le comédien en herbe s’est «filé un coup de pied au cul» pour se reconcentrer sur la pièce et ses répliques. La veille déjà, lors de la répétition générale, ce trouble de l’attention l’a pénalisé, lui faisant oublier un accessoire indispensable. «Ça m’a foutu en l’air pendant toute la durée de la pièce. Pendant une heure vingt, j’étais obsédé par cet oubli et en même temps je me disais d’arrêter de penser à ça. Je n’arrêtais pas de me parler, ce qui fait que j’ai loupé deux répliques», confie Michel Cymes.

Mais ces désagréments n’interviennent pas uniquement dans une salle de théâtre. Dans sa vie quotidienne ou, il y a quelques années, à la présentation du «Magazine de la santé», il a pu vivre quelques moments de solitude. «Pendant le magazine de la santé, il m’arrivait quatre ou cinq fois de ne plus être là, d’avoir le cerveau ailleurs. Et donc le fait d’être à deux, avec quelqu’un qui vous connaît aussi bien que Marina [Carrère d’Encausse], faisait qu’on s’en sortait. Mais je suis comme ça donc à un moment, je vis avec et puis j’ai des stratégies pour éviter les complications», revendique-t-il tout en y trouvant même des avantages : «C’est aussi ce qui fait que j’ai envie de faire plein de choses. Je pars dans tous les sens. Après c’est sûr qu’une réunion de plus d’une demi-heure ce n’est pas pour moi».