Publié le
28 sept. 2025 à 6h26
Avant d’en arriver là, ils n’en étaient pas à leur coup d’essai… Mardi 23 septembre 2025, deux étudiants de l’Edhec, une école de commerce très réputée, ont comparu devant le tribunal de police de Lille (Nord). Il leur était reproché des tapages nocturnes particulièrement intenses au sein de leur logement situé à Roubaix.
Amende salée pour les étudiants de l’Edhec trop bruyants à Roubaix
À la barre, le duo vit ensemble en colocation. Ils sont âgés de 19 ans et ont un goût prononcé pour le football et la musique. Ils passent en effet devant le tribunal pour un tapage nocturne qui a eu lieu le 7 mai 2025, le soir de la victoire du PSG sur Arsenal en demi-finale de ligue des champions.
« On a conscience qu’on a fait du bruit, on s’est complètement laissé emporter par la victoire et on a mis de la musique », s’excusent les deux compères.
Mais la scène décrite par la police municipale qui intervenue sur place ce soir-là laisse penser à un peu plus qu’une petite soirée en musique.
« Les policiers ont dit qu’ils avaient frappé à la porte mais que personne ne les entendait tant la musique était forte. Il a fallu attendre une accalmie entre deux chansons pour qu’ils se fassent entendre », décrit la présidente du tribunal.
Des étudiants habitués du tribunal de police
Et ce n’est pas tout : ils assurent avoir fait plusieurs passages préventifs sur place avant cette soirée. Ils disent aussi avoir déjà vu les deux comparses lors d’interventions pour des tapages dans d’autres appartements.
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« Je n’ai jamais vu la police dans d’autres soirées », jure pourtant l’un d’eux.
Des mots qui vont visiblement agacer l’officier du ministère public Jean-Baptiste Fray : « Vous semblez avoir un sentiment d’impunité extraordinaire. Mais vous n’êtes plus des enfants, vous êtes des adultes », lance-t-il.
Le commissaire révèle à l’audience que ce ne sont pas les premiers étudiants de l’Edhec de l’immeuble à comparaître devant le tribunal de police lillois. « Il y avait même un groupe WhatsApp qui prévenait de l’arrivée de la police sur place », assure Jean-Baptiste Fray.
Ce dernier a ainsi requis une amende de 450 € contre chacun des étudiants. Ces derniers ont assuré s’être excusés auprès des voisins et n’avoir plus organisé aucune soirée depuis ce fameux 7 mai. Ils ont finalement été condamnés à une amende de 180 € chacun « compte tenu de vos ressources et des explications données à la barre », a tranché la présidente.
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