Les remplaçants du côté olympien ont-ils modifié la physionomie du match ?
Oui, mais pour Strasbourg aussi, avec notamment l’entrée de Ouattara à la pause, qui marque très rapidement. À l’OM, les remplaçants ont fait la différence avec la profondeur d’un (Pierre-Emerick) Aubameyang, entré dans la dernière demi-heure avec plus d’espaces devant lui. C’est très malin. (Robinio) Vaz et (Benjamin) Pavard ont aussi été décisifs sur le but de la victoire, mais j’ai envie de parler de Vaz. Il s’était montré contre le Paris FC, avec les jeunes Nadir et Bakola, en marquant son premier but. Il avait impulsé quelque chose, il est spontané, plein de culot, mais aussi très fin. Dans le jeu de position de De Zerbi, on voit des joueurs qui doivent rester dans certaines zones pour être trouvés, mais les jeunes comme Vaz sortent de ce cadre pour le déformer et donner un peu plus de folie.