La blancheur a remplacé la suie toxique. Le plomb qui s’était déposé partout lorsque le grand orgue du XVIIe siècle et ses tuyaux constitués de ce métal sont partis en fumée, a été soigneusement nettoyé à l’intérieur de l’immense nef. Dans la lumière de ce début d’automne, la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) a retrouvé une seconde jeunesse et rouvre ses portes cinq ans après le terrible incendie criminel qui l’avait défigurée.

La hauteur de la voûte aspire le regard, les vitraux déversent leurs couleurs. Tout n’est pourtant pas encore terminé à l’intérieur comme à l’extérieur. Il faudra encore trois ans de travaux pour faire disparaître tous les stigmates de ce sinistre qui s’était produit le 18 juillet 2020.