Ce samedi 27 septembre 2025, les Girondins de Bordeaux
disputaient le 4ème tour de la Coupe de France à l’extérieur face
au club de Bergerac Périgord (Régional 3). La rencontre se jouait
au Stade Gaston Simounet. Après les notes, voici les Tops-Flops
Girondins4Ever.
Les Tops
Léo Jousselin : le latéral droit bordelais
de ce match a démarré, comme son équipe, au petit trot. S’il fit de
bons dédoublements, il fut peu servi. Sur certaines de ses passes,
on a senti parfois, en début de rencontre, un peu de suffisance.
Puis, en seconde période, il était beaucoup plus haut et a enfin
mis plus d’intensité. Plus de courses aussi, et plus de centres.
Logiquement, il a été récompensé d’une passe décisive à la 54ème
minute sur le but de demi-volée de Soufiane Bahassa. Bruno Irles
attendait de lui beaucoup mieux afin qu’il concurrence Oualid El
Hajjam, il ne faudra probablement retenir que la première période
pour cela.
Soufiane Bahassa : Démarrant presque latéral
gauche, l’on s’est dit qu’avec son physique encore trop juste, il
serait bien loin du but adverse pour se montrer dangereux. Il fut,
comme avant sa blessure, plutôt entreprenant, et aurait
probablement dû être récompensé en première période. En seconde, il
se montre au rendez-vous, avec une demi-volée à la 54ème minute,
synonyme d’égalisation. Sa rage en guise de célébration, montre
qu’il en avait gros sur la patate. Preuve que l’état du terrain ne
l’a pas gêné, et qu’il a bien rechargé ses batteries physiques, il
se montra de nouveau décisif à la 57ème minute, sur le premier but
de Steve Shamal. Son retour est une très bonne nouvelle au vu des
matches de championnat qui arrivent.
Les Flops
Eric Vandenabeele : Placé dans l’axe de la
défense à trois, il est pleinement impliqué sur le but encaissé par
les bordelais. En effet, le numéro 4 chasse un joueur plus loin que
la ligne médiane, et laisse ainsi une autoroute dans l’axe. Alors,
s’il n’est pas le seul « coupable » car Ruben Droehnle est statique
et ne joue pas l’alignement, que Nathan Besse monte peut-être trop
haut sur son joueur, et surtout qu’Abou Ba en pointe basse ne
compense pas, l’ancien joueur de Rodez fait un choix plutôt
surprenant et malheureusement décisif. Pour le reste de la
rencontre, il fut plutôt solide, et entreprenant balle au pied. Il
aurait même dû faire exclure un adversaire pour une grosse semelle,
mais ce ne sera qu’un carton jaune sorti pour le joueur
bergeracois.
Adama Diop : Il faisait son retour à Bergerac
et retrouvait l’équipe qu’il avait contribué à sauver sportivement,
mais qui a finalement fini administrativement en Régional 3. Très
peu d’impact défensif, très peu d’allant offensif, lui qui se
définit comme un box to box. Et puis, il y a ces passes trop
approximatives, ou encore cette action de la première période où il
arrive, des suites d’une touche, à donner un ballon hors-jeu alors
qu’il est à 2m de son coéquipier. Bref, on attend beaucoup plus,
parce qu’il faudra beaucoup plus de sa part pour espérer quelque
chose cette saison.
Matthieu Villette : C’est audacieux d’avoir été
mis seul en pointe, et d’être servi, souvent, comme un pivot ou
point d’appui… Ça n’arrange vraiment pas les choses, on vous
l’accorde. Mais le numéro 9 bordelais n’est pas assez tueur, à
l’image de cette occasion de la 8ème minute où il ne coupe pas
assez la trajectoire du centre et ne rentre pas assez dans le
ballon… Dans la continuité, c’est Bergerac qui ouvre la marque
(8ème minute). Bis repetita à la 24ème lorsqu’il a un face à face
avec le gardien… Il gagne son duel mais sa frappe est trop peu
puissante, et est finalement sauvée sur la ligne. Là aussi, il va
falloir plus, mais nul doute qu’il le sait.
Bruno Irles : On était restés sur le fait
que la R1 ne jouerait pas la Coupe de France, et finalement c’est
Nathan Besse qui a été titularisé. Bon, c’était aussi pour faire
souffler Jean Grillot et donner du temps de jeu à Eric
Vandenabeele. Mais Soufiane Bahassa latéral gauche, Matthieu
Villette seul en pointe, et surtout le fait de laisser trois
défenseurs centraux jouer latéralement toute la rencontre, cela
nous a bien usé (et plus que Bergerac). On savait que Bordeaux,
techniquement et physiquement supérieur, allait d’un coup d’un seul
prendre le dessus en seconde période – du moins on l’espérait
fortement – mais au final, on n’a pas vu, encore une fois, de
l’amélioration dans le jeu. Quelques une-deux-trois devant, mais
sinon… Une première période encore ratée, une seconde poussive à
part environ dix minutes… C’est toujours trop peu, enfin à nos
yeux.