RÉCIT – Nouveau venu en Euroligue, le club de la capitale s’est payé presque tous les cadors pour se hisser en play-off. Il se prend à rêver du titre avant d’affronter Fenerbahçe en quarts de finale mardi.
Feutre bleu dans la main droite, Tiago Splitter s’affaire sur un large tableau devant ses joueurs, dont les yeux s’écarquillent déjà. Avant une explosion de joie dans le vestiaire. « 2 days », a écrit l’entraîneur du Paris Basketball, signifiant deux jours de repos accordés. « Attendez, attendez », interpelle Splitter, sourire aux lèvres, avant d’écrire « Final Four » et de lancer : « C’est l’objectif. » Une façon de récompenser l’exploit survenu quelques minutes plus tôt, une victoire sur le parquet du Real Madrid en barrages d’Euroligue (73-81) pour accéder aux quarts de finale, et de garder les pieds sur terre. « L’appétit vient en mangeant », esquisse Amara Sy, directeur sportif du club parisien.
C’est une comète qui a traversé la galaxie du basket européen, foudroyant au passage quelques planètes au pedigree considérable. Olympiakos, Panathinaïkos, FC Barcelone, Real Madrid, Anadolu Efes, AS Monaco : six des sept premiers du classement d’Euroligue…
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