Le compte à rebours est lancé : Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité gratuites à partir du 14 octobre. Cette échéance a poussé de nombreux particuliers et entreprises à migrer vers Windows 11, parfois en changeant directement de machine. Selon les données de StatCounter, Windows 11 a dépassé Windows 10 en juillet dernier. En septembre, l’écart se creuse : 50,74 % de parts de marché pour Windows 11, contre 43,09 % pour son prédécesseur.
Windows 11 prend finalement la tête
Mais au milieu de cette transition attendue, Windows 7 fait un retour remarqué. Le système, lancé en 2009 et abandonné officiellement en 2020, a vu sa part de marché grimper de 2,02 % en juillet à 5,2 % en septembre. Une progression de plus de 100 % en deux mois ! Ce chiffre reste modeste face aux deux versions récentes, mais la dynamique est pour le moins surprenante.
Faut-il y voir un véritable retour en grâce ? Pas forcément. StatCounter précise que ses mesures reposent sur le trafic collecté auprès de plus de 1,5 milliard de sites, ce qui peut introduire des biais. Il est donc possible que des PC sous Windows 7 aient simplement été davantage comptabilisés ces derniers mois. Reste que le phénomène interroge alors que certains utilisateurs continuent de refuser Windows 11.
C’est dans ce contexte que Microsoft profite de la fin programmée de Windows 10 pour mettre en avant les PC Copilot+, la nouvelle génération d’ordinateurs dopés à l’IA. Le géant recommande désormais aux utilisateurs de Windows 10 de s’équiper d’une machine neuve plutôt que de simplement mettre à jour leur système — en omettant au passage d’évoquer la délicate question du prix… L’entreprise insiste particulièrement sur les modèles dotés de processeurs Arm.
Microsoft souligne que « l’écosystème d’applications Arm continue de s’élargir », avec des versions natives disponibles pour des logiciels représentant 90 % du temps d’utilisation moyen. L’argument avancé est le suivant : ces PC offriraient de meilleures performances et une autonomie supérieure, sans dépendre autant de la couche de compatibilité Prism utilisée pour exécuter les applications x86.
Le point noir reste le jeu vidéo : la compatibilité avec les titres populaires, notamment ceux protégés par des systèmes anti-triche, reste limitée. Microsoft mise toutefois sur la collaboration d’éditeurs comme Epic, qui planche sur la compatibilité de Fortnite sur ces machines. Il en faudra bien plus pour séduire les joueurs. Les développeurs et les éditeurs ont déjà beaucoup à faire pour prendre en charge leurs plateformes traditionnelles…
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