Présidente du jury de cette 7e édition, l’actrice devra départager neuf films en compétition. Elle nous livre ses attentes et sa vision.
« Adapté du roman de… » La mention s’affichera neuf fois sur les écrans niçois cette semaine, pour clôturer chacun des longs-métrages en compétition pour le festival Cinéroman. Car, comme son nom sous forme de mot-valise le résume, ce rendez-vous cinématographique de la Côte d’Azur braque ses caméras sur l’exercice de transposition de la plume à l’écran. En bref, comment passe-t-on de centaines de pages à un long-métrage d’une à deux heures ? « Je ne pense pas qu’il y ait une bonne recette », réfléchit Sandrine Kiberlain, présidente du jury cette année. « Le cinéaste doit, à mon sens, avant tout s’emparer du livre, pour qu’il devienne son œuvre, cinématographique cette fois-ci », explique l’actrice doublement césarisée.
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Pas tant une histoire de critères que de ressenti donc, pour une présidente qui, d’ailleurs, ne compte pas faire « un travail scolaire » de lecture des livres originels en préambule du festival. « C’est le film qu’on voit que l’on juge, pas le livre…
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