Trois personnes suspectées d’être impliquées dans la fusillade qui a eu lieu jeudi dans un quartier populaire de Rennes ont été mises en examen, a appris BFMTV ce lundi 21 avril. Elles ont été placées en détention provisoire.

Les suspects ont été mis en examen pour « tentatives de meurtre en bande organisée », « associations de malfaiteurs en vue de commettre un crime », « détention, acquisition, offre ou cessions, transport de stupéfiants » et « associations de malfaiteurs en vue de commettre un crime puni de 10 ans d’emprisonnement ».

Quatre hommes avaient été interpellés après cette fusillade qui a fait quatre blessés. La quatrième personne qui a été interpellée a été hospitalisée et le juge d’instruction va se rendre à l’hôpital, selon les informations de BFMTV.

Quatre blessés

La fusillade, qui a eu lieu en plein après-midi dans un quartier très animé et touché par le trafic de stupéfiants, avait fait trois blessés par balle et le pronostic vital d’un quatrième homme, percuté par la voiture des tireurs, était engagé vendredi.

Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles. Après avoir reçu des soins, ils sont sortis de l’hôpital, d’après le parquet.

Jeudi soir, la voiture incendiée des agresseurs a été repérée dans la métropole rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et placé en garde à vue pour « tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes ».

Puis, dans un appartement, trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité Française, l’autre Congolais, dont deux résident dans la région de Tours, le troisième à Marseille, ont été interpellés et placés en garde à vue. « La guerre que nous menons contre le narco-trafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs », avait écrit sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Article original publié sur BFMTV.com