Pavel Durov affirme avoir été contacté, il y a un an, par les services de renseignement français. En échange, ils lui auraient assuré une aide dans le cadre de son procès en France. Paris a démenti l’information avec humour.

Le fondateur de Telegram Pavel Durov affirme qu’« il y a un an, alors que j’étais bloqué à Paris, les services de renseignement français (m’)ont contacté par un intermédiaire, me demandant d’aider le gouvernement moldave à censurer certaines chaînes Telegram avant les élections présidentielles en Moldavie», dans un message publié sur son compte Twitter (voir ci-dessous).

L’informaticien de 40 ans raconte qu’«après avoir examiné les chaînes signalées par les autorités françaises (et moldaves), nous en avons identifié quelques-unes qui enfreignaient clairement nos règles et les avons supprimées». En échange de cette coopération, l’intermédiaire français aurait assuré à Pavel Durov que «les services du renseignement français diraient du bien de moi au juge qui avait ordonné mon arrestation en août dernier.» Le Ministère des Affaires étrangères a démenti l’information avec humour par la voie de son compte de riposte sur X. «Pavel Durov aime porter des accusations pendant que les élections sont en cours. Après la Roumanie, la Moldavie.»


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Ce message a fait réagir Elon Musk, propriétaire de X (ex-Twitter), qui a répondu par un simple «Wow».

En mai dernier, Pavel Durov a accusé la France – sans la nommer – d’avoir tenté de commettre une ingérence dans l’élection présidentielle en Roumanie, en demandant la suppression de certains messages «conservateurs». Ce à quoi le gouvernement français a opposé un démenti. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des «allégations totalement infondées».