« C’est Marseille bébé ». Cette phrase prononcée par un multipropriétaire qui louait ses logements sur la plateforme Airbnb en détournant les règles imposées par la mairie ne passe pas. « C’est une manière de nous dire : ‘je fais ce que je veux’, sous-entendu, à Marseille tout est possible. Mais non, ça ne se passe pas comme cela. Comme les autres, il fera ce que la justice lui ordonnera », pose l’adjoint au maire en charge du logement, Patrick Amico (GRS).

Dans sa croisade contre la location de meublés touristiques non réglementaire, l’élu avance « sereinement » alors que deux nouvelles audiences au tribunal administratif sont programmées en octobre.

Une amende de 1000 euros par m2 et par jour pour les propriétaires qui contourneraient les règles

Au début de l’été, déjà, la mairie avait remporté un premier bras de fer judiciaire face au syndicat des professionnels de la location meublée. Ce dernier réclamait une suspension de la mesure compensatoire (un bien loué sur le marché de la location traditionnelle pour un bien loué sur les plateformes de locations saisonnières) : la requête a été rejetée par le tribunal administratif de Marseille. « Nous nous sommes attaqués cette fois à quatre gro…