Sans surprise, le candidat des Républicains, 74 ans, a remporté le second tour d’une législative partielle dans la deuxième circonscription de la capitale.
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Publié le 28/09/2025 22:06
Mis à jour le 28/09/2025 22:10
Temps de lecture : 1min
Michel Barnier (LR) lors d’un point presse à Paris après les résultats du premier tour de l’élections législative partielle de la deuxième circonscription de la capitale, le 21 septembre 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)
Il va pouvoir retrouver les bancs de l’Assemblée. Sans surprise, Michel Barnier a annoncé sa victoire au second tour d’une législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris, réputée imperdable pour la droite, avec « plus de 62% » des voix. Le candidat des Républicains et ex-Premier ministre, 74 ans, s’est imposé face à la socialiste Frédérique Bredin, 68 ans. Au premier tour, Michel Barnier était arrivé en tête avec 45% des voix face à l’ancienne ministre des Sports de François Mitterrand, qui avait recueilli 32% des suffrages.
« Mes premiers mots sont évidemment pour remercier de tout les habitants et habitantes de la 2e circonscription qui nous ont apporté leurs voix et leur confiance à hauteur de plus de 62% des suffrages exprimés, et qui nous ont mis en tête dans les trois arrondissements de cette circonscription », à cheval sur les 5e, 6e et 7e, a déclaré Michel Barnier dans une courte déclaration à la presse.
Cette élection avait été provoquée en juillet par l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection du député macroniste Jean Laussucq pour des irrégularités dans ses comptes de campagne. La candidate du PS avait demandé en vain le report du scrutin, jugeant les délais pour faire campagne « scandaleusement courts ».
L’ancien Premier ministre était menacé d’une candidature dissidente, celle de Rachida Dati, maire du 7e arrondissement et ministre de la Culture démissionnaire. Celle-ci avait finalement renoncé fin août, après avoir obtenu l’investiture des Républicains pour l’élection municipale à Paris, en 2026. Michel Barnier devient ainsi le seul député LR de la capitale, partagée jusqu’ici entre des élus de la gauche et du camp présidentiel.