Un atelier intimiste, pinceaux éparpillés d’un côté, toiles bien rangées de l’autre. C’est là qu’Isabelle Duvignon Mattei et Jean-Paul Mattei nous attendent. Pas un hasard pour un premier rendez-vous : leur histoire a commencé dans un lieu semblable. Une rencontre, un début… déjà happés par l’amour de l’art. Il y a douze ans cette Parisienne d’origine arrive en Corse. Portée par sa passion de l’art, elle souhaite alors connaître l’ambiance d’une école de peinture. Une amie bastiaise lui souffle alors un nom : un certain J-P Mattei, un professeur, avenue Émile Sari. Mais elle la prévient aussitôt : « Ne lui dis pas que tu peins : il se méfie de ceux qui peignent déjà, trop prompts à refuser le moindre conseil. » Isabelle suit la recommandation… en mentant sciemment à celui qui deviendra son futur bien-aimé. Lors de ce premier cours, Jean-Paul remarque pourtant la technique et « l’œil » d’Isabelle. « Il m’a dit : “T’as déjà peint, toi ! J’ai répondu non, je me suis fait engueuler d’ailleurs !” », raconte-t-elle, au milieu d’un grand rire.

Quelques mois plus tard, le 14 juillet 2013 – tient à préciser le natif de Prunelli-di-Fium’Orbu – ils cessent d’être élève et professeur et deviennent co…