Après un samedi très ensoleillé, c’est par un temps bien automnal que le festival littéraire s’est poursuivi, ce dimanche 28 septembre, dans la bastide. Mais, pour la plus grande satisfaction des libraires, ces températures moins clémentes et quelques gouttes de pluie n’ont en rien découragé les visiteurs. « Hier, j’ai assisté à un débat très intéressant et aujourd’hui je suis revenue pour acheter le livre de cet auteur », confie Élizabeth, qui habite un village avoisinant. Et d’ajouter : « J’ai bien apprécié que ce débat ait lieu au foyer du théâtre Georges-Leygues. Ça met l’édifice en valeur et ça permet à des gens qui ne vont pas au spectacle de le découvrir ».
Sur le même sujet
Massif des Landes de Gascogne : la guerre du bois pointe ses aiguilles
La Fédération des industries du bois de Nouvelle-Aquitaine craint une carence en bois d’œuvre sur le massif des Landes de Gascogne dans les dix ans en raison des besoins en bois-énergie et bois industriel de trois imposants projets sur la région : un conflit d’usages qui ne serait alors pas sans conséquence sur les contours du massif
« Cette année, les différents lieux investis par Villeneuve se livre étaient un peu plus éloignés les uns des autres, mais cela n’a pas eu de répercussion sur la fréquentation. Nous avons constaté une belle fluidité », déclare Dominique Monnoyeur, directeur des affaires culturelles.
Joris Giovannetti, lauréat du prix du roman, devant son stand
M.-C. P.-P.
Trop ou pas assez ?
En ce qui concerne le nombre des auteurs présents, les avis des festivaliers divergent. Dominique, Villeneuvois de longue date, se souvient avec nostalgie du festival du livre d’il y a trente ans, à l’époque de sa création par l’écrivain Jean-Luc Barré, un enfant du pays. « Il y avait beaucoup plus d’auteurs et les radios nationales couvraient l’événement », regrette-t-il. En revanche, d’autres comme Patrice, un habitué également, ne savent plus où donner de la tête et estiment qu’il y a trop d’écrivains. Mais pour Anne-Marie Davelu-Chavin, adjointe à la culture, « il faut en donner à tout le monde, proposer un vaste choix d’auteurs, et penser à tous les publics. Et surtout ne pas oublier les jeunes. C’est pourquoi Villeneuve se livre fait la part belle à la littérature jeunesse. Car ce sont ces enfants, ces jeunes qui seront la société de demain. Et, si vous me permettez une citation : on ne guérit pas de son enfance. »
Lecture en musique pour clôturer l’édition 2025 de Villeneuve se livre.
M.-C. P.-P.
Le dernier chapitre de ce « Roman immobile » vient de se clore en attendant l’année prochaine pour un nouveau thème et de nouvelles rencontres.