« Notre boussole, c’est le droit, c’est la règle de droit », a déclaré sur RTL le procureur Jean-François Bohnert.
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Publié le 29/09/2025 08:27
Mis à jour le 29/09/2025 08:35
Temps de lecture : 1min
Le nouveau procureur général de la République chargé des affaires financières, Jean-François Bohnert, pose le 17 octobre 2019 dans son bureau au pôle financier du tribunal de Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)
La justice répond à Nicolas Sarkozy. Le procureur financier Jean-François Bohnert a assuré, lundi 29 septembre sur RTL, que le Parquet national financier (PNF) n’avait « pas de haine » envers l’ancien président de la République, condamné la semaine dernière à Paris à une lourde peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le dossier dit du financement libyen. « Nous n’avons pas de haine à exprimer (…) Notre boussole, c’est le droit, c’est la règle de droit », a déclaré le chef du PNF en réponse aux accusations formulées par l’ex-chef de l’Etat estimant que sa condamnation jeudi avec incarcération prochaine lui avait été infligée par « haine » des magistrats.
De nombreuses voix à l’image du président Emmanuel Macron ont condamné ce week-end les « les attaques et menaces de mort » contre les magistrats ayant condamné Nicolas Sarkozy. Ce qui « est une atteinte à l’Etat de droit, ce sont des menaces contre les juges » et non un jugement « rendu minutieusement », a également dénoncé lundi sur France Inter le président du tribunal judiciaire de Paris Peimane Ghaleh Marzban.
Dans un entretien au JDD après sa condamnation à cinq ans de prison dans l’affaire libyenne assortie d’un prochain placement en détention, Nicolas Sarkozy a estimé que « toutes les limites de l’Etat de droit » avaient « été violées ». La juge qui a présidé le tribunal a depuis été menacée de mort. Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes.