Devenue célèbre grâce à son rôle dans la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris, Julie Zenatti a commencé très tôt dans la musique.

D’un naturel rêveur, elle n’a toujours eu qu’un seul et unique objectif en tête : devenir chanteuse. Un but inespéré pour son paternel, lui aussi passionné par la musique.

C’est donc avec une immense fierté que le papa de Julie a vu sa fille rencontrer le succès à seulement 13 ans.

À l’époque, l’adolescente était en vacances au ski avec ses parents. Et c’est lors d’une soirée karaoké qu’elle fut repérée.

Julie Zenatti repérée à 13 ans

Réticente à l’idée de pratiquer un sport de glisse, elle a effectivement trouvé un moyen radical d’éviter l’activité. « Je détestais le froid, je détestais le ski, ça ne m’amusait pas du tout, je ne comprenais pas pourquoi il fallait porter des trucs de 15 kilos aux pieds », s’est-elle remémorée lors de son passage dans le dernier numéro d’Un dimanche à la campagne.

À bord du télésiège, Julie Zenatti a donc pris la décision de se jeter dans le vide avant d’atteindre le haut des pistes : « Jambe cassée, je passe 15 jours à chanter. On est dans un club de vacances, il y a des karaokés tous les soirs. Et qui est au karaoké ? C’est moi, avec mon plâtre rose ».

Et le plan a visiblement bien fonctionné puisqu’un producteur a découvert son talent. « Je chante une chanson, je me souviens, de Whitney Houston. Il y a un monsieur, qui vient voir mes parents, pour savoir si je veux faire chanteuse dans la vie », s’est-elle souvenue.

Déception pour l’artiste

« Curieuse », elle s’est ensuite envolée pour Londres afin d’enregistrer son premier single Il restera de toi. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.

« Je vais à Londres, je pars avec ma maman… Et George Michael nous fait un café ! Et là, je fais les photos de la pochette, j’ai un super photographe. Et en fait, le fait qu’on me maquille, qu’on me coiffe, qu’on m’habille, qu’on me dise : ‘Il faut mettre ci, il faut mettre ça, Regarde comme ça, fais comme ci…’ C’est horrible. Je vais leur dire : ‘Je ne veux pas faire ça !« , a-t-elle confié.

Depuis, celle qui souffre d’une maladie auto-immune a tout de même pris la décision de vivre de son art. Et c’est tant mieux !

Mentionnés dans cet article

Sur le même sujet