Faire une « tête » au football pourrait, même sans entraîner de commotion cérébrale, endommager le cerveau des joueurs.
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Des chercheurs ont observé chez des footballeurs amateurs des modifications du cortex associées à une altération de certaines fonctions cognitives.
Une balle de cuir pouvant filer à plus de 80 km/h, percutée par une tête pour tenter de récupérer la balle, la passer à un partenaire ou l’envoyer vers le but : ce geste technique est répété des milliers de fois par certains footballeurs… et c’est à chaque fois un choc violent encaissé par leur cerveau. Faire des « têtes » au football est-il risqué, même lorsqu’elles ne sont pas cause de commotion cérébrale ? Ce n’est en tout cas probablement pas anodin, répondent des scientifiques de plus en plus nombreux. Des anomalies observées par imagerie médicale, associées à de moindres performances à des tests cognitifs, sont régulièrement rapportées dans la littérature scientifique.
Derniers en date, des chercheurs de l’université de Columbia (New York) qui viennent de publier deux études dans le Journal of the American Medical Association (JAMA Network Open) et dans la revue Neurology . Par deux méthodes différentes, ils ont réanalysé des imageries cérébrales et des tests cognitifs…
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