Ils étaient tous là, ou presque. Pour le lancement de sa campagne aux élections municipales de 2026 à Toulon, le sénateur Les Républicains Michel Bonnus a pu compter sur le soutien affiché des élus de la droite républicaine aux manettes dans l’aire toulonnaise, et au-delà. Mais, surtout, sur plus de 700 personnes venues l’écouter sur la scène du Live, la « petite » salle du Zénith de Toulon.

Le président de la Région Renaud Muselier, celui du Département Jean-Louis Masson ou de la Métropole TPM Jean-Pierre Giran, ainsi que trois parlementaires, six maires, six conseillers régionaux, douze départementaux et trente municipaux ont entouré le candidat. Une véritable démonstration de force.

Très attendu (et très applaudi), l’ancien maire Hubert Falco a également réitéré son soutien à celui qui l’a véritablement lancé en politique. Il ne manquait guère que l’actuelle édile de Toulon Josée Massi… dont le ralliement n’est toujours pas prévu, malgré les multiples appels du pied à son encontre qui se sont succédé.

« Voter Michel Bonnus, c’est voter Hubert Falco !  »

Le député Yannick Chenevard a lancé les hostilités sur l’estrade, s’attaquant frontalement au camp du Rassemblement national (RN). « Ces gens-là sont des faussaires », a insisté le rapporteur du budget de la Marine. Même coup de griffe de Jean-Pierre Giran. Renaud Muselier et Jean-Louis Masson, ce dernier particulièrement électrique, ont défendu « le battant », « l’homme de talent » ou « de cœur » que représente pour eux Michel Bonnus.

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Au micro, Hubert Falco, lui, a retrouvé quelques instants ses accents énergiques de campagne, qui ont jalonné ses succès électoraux. Mais, désormais condamné à une peine d’inéligibilité, l’ancien maire a surtout fait parler l’émotion, sa voix se brisant par instants. « Je respecte la justice. Je vais donc rester à ma place. Mais à ma place de Toulonnais, parce que j’aime ma ville ! Voter Michel Bonnus, c’est voter Hubert Falco !  », a-t-il clamé.

D’autres visages connus au pied du Faron ont été aperçus : commerçants, directeurs d’école, restaurateurs, avocats, anciens sportifs ou policiers. « Un pack », pour reprendre une expression en vogue chez les élus locaux, censé porter l’homme de 60 ans jusqu’à l’hôtel de ville en mars prochain.

C’est Michel Bonnus qui a conclu cette soirée, par un discours présentant notamment sa volonté d’union. « Josée Massi, notre porte est ouverte. Il nous faut une vraie unité, rester calme, garder ses appuis. J’ai besoin d’une équipe solide. On va avoir une campagne difficile.  » Une chose est certaine : son lancement est réussi.